Foire aux questions
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Les vaccins utilisés au Canada sont sûrs et efficaces. Ils respectent les normes les plus rigoureuses et, avant que leur utilisation soit autorisée, ils sont soumis à des tests d’innocuité et d’efficacité effectués au Canada et partout dans le monde. Comme toute autre intervention médicale, la vaccination comporte certains risques. Chacun ne réagit pas de la même façon aux vaccins. Avant de songer à se faire vacciner, il convient d’examiner les risques et les bienfaits avec un professionnel de la santé compétent. Les risques causés par la contraction de la maladie sont beaucoup plus élevés et sérieux que les risques liés à une réaction post-vaccination.
Les constituants d’un vaccin ont un rôle important à jouer pour assurer son efficacité et son innocuité. Le principal constituant est l’antigène, c’est-à-dire une version inactive, affaiblie ou synthétique du virus ou de la bactérie causant la maladie. Les vaccins renferment une petite quantité d’autres ingrédients, entre autres du formaldéhyde, de la gélatine et de l’aluminium, substances pour la plupart trouvées à l’état naturel dans l’organisme, les aliments ou la nature. Les ingrédients des vaccins contribuent à améliorer la réponse immunitaire au vaccin, ou sont des additifs et des agents conservation servant à préserver la qualité et l’efficacité du vaccin.
Non, les vaccins renforcent le système immunitaire en assurant une protection contre les maladies. Le système immunitaire combat quotidiennement des millions de germes et d’antigènes avec lesquels il est en contact. Les vaccins ne renferment qu’un fragment de ces antigènes et germes. Ils constituent un moyen de protection sûr et efficace contre les maladies causées par ces germes.
De nombreuses études attestent que l’administration de nombreux vaccins courants durant une même visite médicale n’augmente pas le risque de réaction aux vaccins. Les vaccins combinés (mélanges de plusieurs vaccins s’administrant en une seule injection) sont sûrs et assurent la même protection que si les vaccins qu’ils contiennent étaient administrés séparément, en plusieurs injections.
Non. Les vaccins ne causent pas les maladies. La plupart des vaccins ne renferment aucun virus vivant. Ceux qui en contiennent ne provoquent pas la maladie non plus, car les virus vivants contenus dans ces vaccins sont considérablement affaiblis; ils sont juste assez actifs pour déclencher une réponse immunitaire. Il est possible de ressentir des malaises, comme une légère fièvre, de la fatigue, ou des douleurs musculaires après l’administration d’un vaccin; c’est une réaction normale qui signale simplement que l’organisme a bien déclenché la réponse immunitaire attendue.
Comme tout médicament, un vaccin peut causer des réactions chez certaines personnes. Mais d’habitude, celles-ci sont légères et disparaissent en quelques jours. Les réactions graves, comme une réaction allergique, sont rares. Si votre enfant ou vous-même avez une grave réaction allergique après avoir reçu une dose de vaccin, obtenez d’urgence des soins médicaux.
Non, les vaccins ne causent pas l’autisme. La recherche a prouvé qu’il n’existait aucun lien entre la vaccination et l’autisme. Les travaux de recherche ont établi que la probabilité de développer de l’autisme est aussi élevée chez les enfants non vaccinés que chez les enfants vaccinés. La controverse laissant supposer l’existence d’un lien entre l’autisme et les vaccins a été en grande partie suscitée par la parution d’une seule étude en 1998, étude qui a par la suite été discréditée et retirée de la revue où elle avait été publiée.
La plupart des vaccins, à l’exception du vaccin contre les infections à rotavirus et du vaccin contre la grippe de type 1, s’administrent par injection. L’utilisation d’aiguilles peut causer du stress et de l’anxiété chez certaines personnes. Voici quelques conseils à suivre pour atténuer le stress, l’anxiété et l’inconfort causés par la vaccination :
- Avertissez le professionnel de la santé que la piqûre de l’aiguille vous rend nerveux.
- Tenez-vous droit. Cela favorise un sentiment de maîtrise.
- Si vous vous êtes déjà évanoui pendant que vous vous faisiez vacciner, avertissez le professionnel de la santé. Se coucher pourrait être un moyen de réduire les risques d’évanouissement.
- Respirez profondément. Cela vous aidera à vous calmer.
- Détendez votre bras. Laissez-le pendre à côté de vous; cela peut aider à relâcher la musculature.
- Distrayez-vous. Écoutez de la musique, visionnez une vidéo, lisez ou parlez au professionnel de la santé ou à quelqu’un d’autre.
- Vous pouvez acheter dans une pharmacie un anesthésique topique vendu sans ordonnance pour soulager la douleur. Vous devrez l’appliquer avant de vous présenter à votre rendez-vous.
Il n’est pas utile de prendre un analgésique en vente libre avant de vous présenter à votre rendez-vous. En cas de douleur après la vaccination, vous pouvez prendre un analgésique, comme de l’acétaminophène, pour soulager la douleur, la fièvre ou les douleurs musculaires.
Pour la plupart des vaccins, il n’est jamais trop tard. Le professionnel de la santé recommandera un nouveau calendrier de vaccination pour aider votre enfant à rattraper le temps perdu dès que possible.
Non, si l’enfant a sauté une dose de vaccin, il n’a pas besoin de reprendre la série du début. Votre professionnel de la santé établira un nouveau calendrier de vaccination. Pour une protection maximale de l’enfant, il vaut mieux cependant suivre le calendrier recommandé le plus étroitement possible.
Le vaccin dcaT protège contre la coqueluche (aussi appelée « toux quinteuse »). La coqueluche est une maladie très contagieuse, qui peut être fatale chez les nouveau-nés puisqu’ils ne peuvent pas recevoir le vaccin contre la coqueluche avant l’âge de deux mois. Il est très important de recevoir le vaccin dcaT durant chaque grossesse parce qu’il assure une protection au nouveau-né avant qu’il puisse se faire lui-même vacciner contre la coqueluche. Le vaccin amène l’organisme à fabriquer des anticorps contre la coqueluche; ces anticorps traversent le placenta, apportant ainsi la protection au nouveau-né. Il est recommendé de recevoir ce vaccin entre la 27e et 32e semaine de chaque grossesse.
Cela dépend de plusieurs facteurs, entre autres la destination, les activités prévues durant le séjour, la période de l’année, l’état de santé actuel et l’âge.
Il est conseillé de consulter son professionnel de la santé entre la 8e et la 12e semaine précédant le départ pour connaître les vaccins recommandés dans le pays de destination et l’endroit où on peut les recevoir au Yukon. Au cours de la consultation, on s’assurera que le dossier de vaccination est à jour.
Le vaccinateur doit consulter la partie 13 du Manuel du Programme de vaccination portant sur les effets indésirables associés aux vaccins (accessible en anglais au Yukon Immunization Manual – Section 13 – Adverse Events Following Immunization) pour connaître les critères de signalement des effets secondaires de la vaccination, ou communiquer avec un responsable du Programme yukonnais de vaccination en écrivant à immunizationprogram@yukon.ca.
Les vaccins ne peuvent pas causer la COVID-19 parce qu’ils ne contiennent pas le virus causant l’infection. Les vaccins à ARN messager ne contiennent pas le virus vivant pour déclencher une réponse immunitaire; ils donnent plutôt des instructions aux cellules pour qu’elles fabriquent des anticorps qui aident à lutter contre le virus s’il entre véritablement dans l’organisme.
Les vaccins n’altèrent pas l’ADN. Ils n’altèrent pas le matériel génétique; le rôle des vaccins à ARN messager est simplement de fournir à l’organisme des instructions pour déclencher une réponse immunitaire contre l’agent pathogène de la COVID-19. L’ARN messager ne pénètre pas dans le noyau cellulaire, là où l’ADN est stocké et protégé. Une fois que la cellule a reçu des instructions par l’ARN messager pour déclencher une réponse immunitaire, l'ARN messager se dégrade.
Les vaccins sont soumis à des essais et à des examens rigoureux effectués par Santé Canada avant que leur utilisation soit approuvée. Les vaccins à ARN messager ont fait l’objet d’études pendant des années et ont pu être développés rapidement parce qu’ils sont fabriqués en laboratoire à l’aide de matières faciles à obtenir. La plupart des effets indésirables des vaccins surviennent au cours des six semaines suivant la vaccination; c’est pourquoi les fabricants sont tenus de présenter des données cliniques sur l’innocuité des vaccins sur une période de huit semaines. Le Yukon accorde beaucoup d’importance à l’innocuité des vaccins; c’est pourquoi il continue de surveiller étroitement les effets secondaires de tous les vaccins.
- https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/vaccinations-pour-enfants/securite-craintes-effets-secondaires.html#a8
- https://yukon.ca/fr/sante-et-bien-etre/professionnels-de-la-sante/informations-sur-la-vaccination-lintention-des
- https://www.fnha.ca/about/news-and-events/news/covid-19-mrna-vaccines-cant-change-your-dna-heres-why (en anglais)
- https://www.chop.edu/centers-programs/vaccine-education-center/vaccines-and-other-conditions/vaccines-autism (en anglais)
- https://immunize.ca/fr/resources/89
- https://www.who.int/fr/health-topics/vaccines-and-immunization#tab=tab_1
- https://immunize.ca/sites/default/files/resources/107e.pdf (en anglais)